Ladygold se joint à vous !

     
   

 Se trouvant d'une beauté banale, elle possède un teint clair, une longue chevelure tirant sur le mauve, des yeux chocolat n'exprimant qu'une profonde lassitude et une petite bouche qui ne s'ouvre qu'en de rare occasions. Elle porte également des cicatrices au niveau du bras droit et du ventre qu'elle cache avec ses vêtements.
 Elle porte généralement la même chose à chaque fois qu'elle sort : un uniforme d'écolière japonaise à la jupe plissée grise, la veste de la même couleur et la chemise blanche. Ses chaussures sont en général noires et très confortables. Elle porte également un bracelet blanc à son poignet droit dont elle n'arrive pas à couper.

 

 Née à Tokyo, ses parents étaient européens et s'étaient installés dans cette ville pour raison professionnelle. Lyra était mal perçue par ses camarades de classe à cause de ses origines étrangères et de ses mauvaises notes. Lorsqu'elle entra au collège, rien n'avait changé au grand malheur de cette dernière. Pire, on lui attribua même le surnom de "Oroka" (stupide) et tout le monde commença à lui mener la vie dure. Et quand elle rentrait chez elle, elle ne trouvait personne mis à part un mot mis sur la porte du réfrigérateur par sa mère lui disant "le repas est dans le frigo". Alors elle dînait seule, sans personne avec qui parler. Mais elle se disait que c'était normal, cette solitude, parce qu'elle l'avait vécu depuis sa naissance.  
 Un jour, une nouvelle élève arriva dans l'établissement, elle s'appelait Akiko et Lyra remarqua tout de suite qu'une douce lueur émanait de sa personne, une fine lumière rassurante et chaleureuse. Alors elle fut la première volontaire à vouloir la guider, à lui expliquer le système du collège et à la connaître. Très vite, elles devinrent amies et passèrent leurs journées ensemble. Lyra avait enfin trouvé quelqu'un avec qui rattraper l'enfance que les autres avaient gâchés, le sourire que ses propres parents n'avaient pu lui donner. Oui, elle était heureuse.

 Mais plus pour très longtemps.
 En effet, alors qu'elle était sur internet, elle découvrit qu'Akiko postait des photos retouchées de Lyra ; nez de cochon, dent en moins, le volume des joues multiplié par quatre, chauve et elle en passait. Des commentaires s'étaient ajoutés en bas des images pour approuver cette action de pure méchanceté. Dès qu'elle vit la première photo, elle sut d'instinct que c'était elle. Lyra s'était sentie trahie, la rage commandait son esprit et tout de suite elle voulut se venger d'elle, elle et son hypocrisie ! Elle devait le payer au prix le plus fort.
 C'est à ce moment qu'elle apprit que ses parents allaient déménager en Italie. Ils avaient fini leurs boulots ici, ils pouvaient donc repartir dans leur pays.
 C'était donc le dernier jour qu'elle allait passer dans ce collège minable, là où tout le monde lui crachait dessus. Lyra s'approcha d'Akiko et celle-ci, en souriant, lui avait offert un cadeau : un bracelet brésilien blanc qu'elle avait fait de ses mains. Sans demander son avis, elle le lui mit au poignet et serra à fond, de cette façon, elle le gardera toute sa vie. Ne comprenant pas son geste, Lyra recula de quelques pas avant de se précipiter vers la sortie, sans dire un seul "Adieu" ou un "Merci". Elle la détestait, elle et son hypocrisie.

 Il y eu un temps où elle devait apprendre la langue italienne. Deux mois ont amplement suffi. Son coeur s'était endurci, il ne s'ouvrait à personne, oubliant les mots "joie", "rire", "bonheur". Elle voulut apprendre l'art de combattre, elle l'a apprit en un an en combattant des bêtes dans les forêts voisines avec pour seule arme un Beretta 92 que lui avait offert un oncle travaillant dans l'armée. Au début, réticante à appuyer sur la détente, elle appris à ses dépends qu'une seule seconde d'hésitation pouvait entraîner une mort certaine. Pendant cette année d'entraînement, elle rencontra une ermite qui lui renseigna un peu plus sur sa flamme du nuage. Elle la tua quelques mois après.
 C'est à ses seize ans qu'elle entendit parler de la mafia. Elle voulait en savoir plus à ce sujet et peut être même y entrer. Pour cela, elle décida de tuer ses parents. Deux gêneurs en moins. En se prétendant être de la mafia et en prenant compte de la pression qu'elle avait en Italie, elle pouvait sans doute tuer (de manière subtil) sans qu'on lui porte un jugement.

 Un beau jour, elle entendit parler de la Fenice Nera qui menaçait de disparaître. Elle entra alors au QG de la famille et décida d'être leur gardienne des nuages. Cependant, après leur dissolution, elle décida de rejoindre l'ancien bras droit, Saikô, qui fonda à son tour la Cosmo Family. Après le départ soudain de Saikô, ce fut Arcam qui fut nommé boss de la famille et ce dernier confia le rôle de bras droit à Lyra.

 Boîtes armes (quatre en tout) :

- Un katana léger mais très tranchant. Lyra n'est cependant pas très à l'aise avec les armes blanches.
- Un bazooka ayant la capacité de détruire tout et n"importe quoi. Ne fonctionne que si la personne a des flammes de type nuage.
- Un minigun airsoft spécialement conçu pour le corps de Lyra. Il utilise cependant plus de flammes que le bazooka.
- Cette arme ne sera jamais utilisée par Lyra, sauf en cas d'extrême nécessité...

note : Lyra utilise souvent un Beretta 92 mais ce pistolet n'est pas contenu dans une boîte arme, il est mis dans un ceinturon, autour de sa cuisse droite.

  Boîte animalière :

- Kara : Grand corbeau noir au bec et aux serres acérés et aux yeux d'un rouge sang. Il aime être sur l'épaule de Lyra. Sa particularité est de se nourrir dans les blessures de tout le monde, y comprit de sa propriétaire, afin d'augmenter sa puissance d'attaque. Le corbeau peut voler en tenant Lyra avec ses serres. La jeune femme ne l'aime pas beaucoup.  

 Attaques :

- Kuro Ame : attaque avec Kara, le corbeau s'envole après avoir absorbé assez de flammes puis déploie ses ailes afin de jeter vers le sol une multitude de plumes aussi tranchantes que des lames de rasoirs. Cette attaque ne fait pas de distinction entre allié et ennemi.
- Angel kill : A l'aide de Kara, Lyra prend de l'altitude et avec son bazooka tire dans le tas.